I: Jésus est condamné à mort
PAKISTAN
Aujourd’hui encore, Jésus est condamné à mort dans Ses membres innocents, marginalisés, sans voix et rejetés. Au Pakistan, la discrimination religieuse est courante ; les Hindous, les Chrétiens, les Sikhs, les Shias et les Ahmadis et les gens d’autres religions aussi, sont privés de droits humains. Tous sont soumis à la discrimination et parfois à la violence et ce, partout dans le pays. Des personnes sont faussement accusées de blasphème ou d’autres crimes parce qu’ils sont membres d’une religion minoritaire. Certaines accusations finissent en peine de mort. De nos jours, la plupart de nos frères et sœurs chrétiens vivent dans la pauvreté, la misère et sont privés quotidiennement des nécessités de base. Une des raisons de cette pauvreté est le manque d’accès à de meilleurs emplois. Même si les personnes ont une bonne éducation, on leur nie la possibilité d’un bon emploi. Par conséquent, la spirale de pauvreté ne peut être brisée. En tant que Religieuses de Jésus-Marie, nous partageons la douleur et les souffrances de notre peuple dans le Christ.
Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit, pour les siècles, des siècles. Amen.
II – Jésus est chargé de la Croix
CUBA
Jésus porte sa croix. Cela me parle lorsque je regarde notre vie en tant que Cubains ; je me pose la question : quelles sont les croix que nous portons sur nos épaules aujourd’hui ? Nous voyons les jeunes qui portent la Croix de rêves
et désirs non réalisés ; nous voyons les femmes et les hommes d’âge mûr qui ont cru en une idée et maintenant, ils portent le fardeau du regret et de la frustration ; nous voyons les personnes âgées, le regard angoissé car ils ont perdu l’espoir et ont donné leur vie pour une promesse qui n’a pas été tenue… Les non-dits, car on demande aux gens de ne rien dire ; les amis et les familles qui ont émigré avec un sac à dos plein de la douleur de ceux qui
partent et de ceux qui restent en arrière… Les familles divisées, les générations brisées, les valeurs violées ; le luxe d’avoir du pain sur la table ; les nécessités de base qui deviennent de plus en plus difficiles à obtenir dans la dignité. La douleur, le désespoir, l’impuissance… Aujourd’hui, nous portons tout cela, mais nous gardons les yeux fixés sur Jésus, lui qui nous a promis de ne jamais nous abandonner.
Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit, pour les siècles, des siècles. Amen.